1917 – ファルコネッティ主演 『ソムリヴ伯爵夫人』 仏パテ社オリジナルリーフレット

秘宝館・ファルコネッティ より

La Comtesse de Somerive (1917, Pathé/SCAGL, dir/Jean Kemm & Georges Denola) 1917 Original Leaflet

女優シュザンヌ・デヴォイヨドはコメディ・フランセ―ズ劇場の同僚数人と共に遊び半分で映画製作会社「モリエール映画社」を立ち上げ、スタニ・デルヴォワの筆名を使って『道化師』の脚本を書き上げた。主役である道化師チャーリーを[モーリス・] フェロディが演じた。ファルコネッティに撮影参加を促したのは恩師にあたるフェロディで、著名な仏舞台俳優の大半がまだ「無声の映画など取るに足らないジャンルに過ぎない」の偏見を抱いていた頃の話であつた。

映画は1917年の8月21日、普段は軽音楽や軽喜劇向けに使用されているヴォルテール通りの小劇場「バタクラン」で公開された。ルネの実母リュシーが住んでいる場所からは目と鼻の先である。リュシーが雇っていた料理女に「映画館で”ルネお嬢様”と会ってきなさい」と薦めたところがっかりした顔で戻ってきた。よく話を聞くと「楽屋口で会えるかと思っていましたが叶いませんでした」の言い草であつた。同年11月13日、同じスクリーンで、ルネは『ソムリヴ伯爵夫人』に今度は主人公として再登場している。

仏映画の初期に制作されたこの2作は現在失われ誰にも顧みられずにいるし、後にファルコネッティの名を映画史に刻む『裁かるるジャンヌ』を予告する要素を見て取ることはできない。ルネ自身、異業種に足を踏み入れて無駄足を踏んだという程度にしか考えていなかった。

『ファルコネッティ伝』
(エレーヌ・ファルコネッティ著、セルフ社、1987年)

[…] Suzanne Devoïod s’était amusée à monter avec quelques camarades du Français une société de production, Les Films de Molière, et avait signée d’un pseudonyme, Stani Derboy, le scénario de Clown dans lequel Féraudy tenait le rôle principal du Clown Charly. Son ancien professeur invita Renée Falconetti à le rejoindre dans cet essai muet d’un septième art que par un préjugé culturel plupart des grands comédiens français considéraient comme mineur.

Le film fut présenté à la presse le 21 août dans une petite salle habituellement consacrée au music-hall de quartier, “Bataclan”, boulevard Voltaire, à deux pas du domicile de Lucie. Cette dernière encouragea notre cuisinière à aller voir “Mlle Renée” au cinématographe. Le brave femme en revint dépitée d’avoir vainement attendu la jeune comédienne à la sortie des artistes! Le 13 novembre suivant, Falconetti récidivait, en paraissant sur le même écran dans le rôle principal de La Comtesse de Somerive.

Ces deux films, vétérans du cinéma français, aujourd’hui détruits et oubliés, ne laissaient pas présager celui qui immortalisera Renée Falconetti. Elle-même, d’ailleurs, n’y vit qu’incursions sans conséquence dans un domaine qui n’était pas le sien […].

Falconetti,
Hélène Falconetti. Editions du Cerf, 1987

舞台女優のデビュー間もないファルコネッティが映画撮影に初参加した折のエピソードです。文中で触れられている「バタクラン(Ba-Ta-Clan)」は当時のパリのホットスポットの一つで、作家コレットや有名になる前のミュジドラなども出演していました。品の良い場所とは言えず一般人が気軽に立ち寄る空間でもないのですが、「お嬢様」目当てで映画とは何かすら分からぬまま顔を出して…の失敗譚も語られています。

伝記ではこれらの初期作が遺失したと見なされています。実際のところシネマテーク・フランセーズには『道化師』『ソムリヴ伯爵夫人』共に不完全なプリントが保存されています。

映画女優デビューとなる『道化師』での総出演時間は3分。この時は本筋に関わってこない脇役としての登場でした。初主演作となったのが『ソムリヴ伯爵夫人』。豊かな自然を背景に地方貴族の入り組んだ愛憎関係、恋模様とその悲劇的な結末を描いた一作です。

公開時にパテ社が製作・配布していた粗筋入りのリーフレットがこちら。縦26×横24センチ、二折りになっていて配役紹介、粗筋、スチルが掲載されています。パテ・ジュルナル誌の1917年第49号、第50号と並び、映画女優ファルコネッティが取り上げられた最初期の紙資料です。

SCAGLは仏舞台劇界の人脈で構成された製作会社で、その重要性については『ジゴマ』のジャッセ監督が1911年の映画論で触れています。また以前に紹介したアンリ・クラウス監督作『浮浪者』も同社によるものでした。当時人気のあった活劇や喜劇とは対照的に古典文芸寄りのアプローチを得意としておりガブリエル・ロビンヌやユゲット・デュフロら若手舞台女優の知名度を高める原動力になっていました。

シネマテーク・フランセーズが保存しているプリントは字幕が含まれておらず編集もやや粗い感じ。デジタル版を見た感じでは上映用ネガとは違う印象を受けました。再評価とは程遠い位置にあって再上映される機会もなかったのですが、今後『裁かるるジャンヌ』公開百年記念上映やミレニアム・エディションで日の目を見る可能性が高いと予想しています。「『裁かるるジャンヌ』を予告する要素を見て取ることはできない」の是非はその折に実際に見て判断していただきたいところです。


『ソムリヴ伯爵夫人』 (1917年、パテ・フレール社/SCAGL、ジャン・ケム&ジョルジュ・ドゥノラ監督)
粗筋私訳

ソムリヴ伯爵は五十路を迎え、娘のリュシエンヌと暮らしていた。妻であった女性は二十年前、伯爵と娘を残して失踪していたのであつた。

リュシエンヌは名づけ親でもあるセズランヌ侯爵夫人の愛情を受けて育てられてきた。だが謎めいた失踪をした母、いつも悲しそうにしている父の件もあり、彼女もまたどこか翳りのある青春を送つていた。

ブルトン地方の旧家の嫡子、アンリ・ド・ケルドランとの婚約で人生は大きく様変わりした。リュシエンヌは幸福であつた。しかし人生が常にそうであるように、幸せは短くも脆いものであつた。アンリ氏は近在の地所の庭に立つ優美な相貌の娘、アリクス・ヴァロリーに目を留める。そのまばゆい記憶は婚約者との味気ない思い出を消し去ってしまうに十分であつた。恋心を掟で縛ることはできない。一度は親友として仲の良かったアリクスとリュシエンヌではあつたが、二人の愛情は憎しみに姿を変えた。一方、世捨て人の生活を送るヴァロリー夫人はと言えば、娘の幸せよりリュシエンヌの悲しみに心を動かされている様子であつた。

二人の乙女は慈善祭の折に再度顔をあわせることになつた。リュシエンヌが売り子を務めているカウンターに足を運び、愛情のこもった言葉をかけている母の姿を見たアリクスの驚きは大きかった。自分の幸せを分ちあってくれない母親に驚き、悲しい気分となつたアリクス、それでも詮索をしようとは思わなかつた。娘の自分にここまで尽くしてくれた聖母のようなこの母が、かつて夫と子供を裏切り、誰からも悪しざまに言われているソムリヴ伯爵夫人その人であると想像することができたであろうか?ヴァロリー夫人の秘密を見抜いたのはソムリヴ伯爵であつた。伯爵はヴァロリー夫人を訪れリュシエンヌの権利を守るよう訴える。打ちひしがれた夫人はアリクスに無理難題の頼みごとをする。「リュシエンヌを幸せにするようかつてソムリヴ伯爵夫人と約束をした。だから今の恋は諦めてほしい」、母の言葉にアリクスは反発した。

「ソムリヴ伯爵夫人との約束事なんて誰が気にするの。果たすべき義務を何一つ果たさなかった女と仲良しだったなんてちょっと信じることができない」
「ここまで手厳しい復讐は他に想像もつかない」とソムリヴ伯爵。「娘が実の母に裁きを下した訳だ」

アリクスはこの言葉で初めて真実を知る事となった。冷静ではいられずその場を立ち去り、庭のベンチに身を投げ出して泣きじゃくった。母親の胸に飛びこんでようやく気分が少し落ち着いた。たとえ何があろうと幸福な子供時代の優しさそのものである「ママ」に変わりはなかったから。それでも離散した家族で自分が余計な存在で、母親にとっても敷石の合間に生えた雑草程度でしかないとアリクスは認めざるをえなかった。

数時間後、遺体となった少女の傍らで、間接的にではあるにせよその死に手を貸した者たちが苦い教訓を噛みしめていた。アリクスの死を無駄にしてはならない、古い過ちに拘泥するのはもう終わりにしようではないか。

銀幕にもたらされたテオドール・バリエール氏の見事な作品はスクリーン上でさらに生き生きとし説得力を帯びている。心揺すぶられるラストの場面は役者たちによって巧みに演じられており、この手の作品を一度は疑ってかかる人物でも感動に抗うのは難しいに違いあるまい。


Le comte de Somerive, à cinquante ans, est resté seul avec sa fille Lucienne, dont la mère a disparu 20 ans auparavant, abandonnant mari et enfant.

Lucienne a été élevée avec dévôument par sa marrine, la marquise de Céseranne. Mais le mystère qui entourne la disparition de sa mère, la tristesse habituelle de son père, ont empreint de mélancolie sa jeunesse.

Ses fiançailles avec Henry de Kerdren, descendant d’une antique famille bretonne, ont transformé son existence et Lucienne est heurereuse. Bonheur éphémère, comme la constance humaine! Henry de Kerdren a aperçu, à la terrasse d’une propriété voisine, un délicieux visage de jeune fille, Alix Valory, dont l’éblouissant souvenir efface vite l’image plus incolore de la petite fiancée. L’amour n’a pas de loi. Alix Valory et Lucienne de Somerive, après être devenues d’intimes amies, voient leur affection se changer en haine. Quant à Mme Valory, vivant fort retirée du monde, elle semble s’émouvoir plus vivement du chagrin de Lucienne, que du bonheur de sa propre fille.

Les fêtes de charité met en présence les deux jeunne filles, et, à la stupéfaction d’Alix, sa mère s’approchant du comptoir où Licienne est vendeuse, lui adresse des paroles affecteuses et émues. Surprise et un peu chagrine de ne pas la voir partager l’enchantement de son beau rêve d’amour, Alix ne cherche pas davantage à s’expliquer l’attitude de cette mère qu’elle chérit. Pourrait-elle soupçonner d’ailleurs que cette maman si dévouée, vénérée à l’égal d’une sainte, est cette comtesse de Somerive, cette femme doublement coupable comme épouse et comme mère, et dont elle n’a jamais entendu parler qu’avec mépris et pitié. Mais quelqu’un a deviné le secret de Mme Valory, c’est le comte de Somerive, qui vient défendre, auprès d’elle, la cause de Lucienne. Lorsque Mme Valory, désolée, fait appel à la générosité d’Alix, et lui demande de sacrifier son amour, au nom d’une promesse qu’elle a, dit-elle, faite jadis à la comtesse de Somerive, de veiller sur le bonheur de Lucienne, Alix riposte :

“Les serments faits à la comtesse de Somerive n’engagent personne. Je vous connais trop, mère, pour croir que vous avez été l’amie d’une femme qui a manqué à tous ses devoirs.”
“Je n’aurais jamais rêvé une vengeance aussi terrible, conclut M. de Somerive. Une fille prononçant l’arrêt de sa mère!”

La vérité éclate alors aux yeux d’Alix. Elle s’enfuit, hors d’elle, se jette sur un banc du jardin en sanglotant, et ne se ressaisit que pour se jeter dans les bras de sa mère, de celle qui reste malgré tout “la maman”, toute la tendresse de son enfance choyée et heureuse. Elle comprend aussi qu’elle est de trop dans cette famille désagrégée, qu’elle n’est, pour sa mère, “qu’une petite plante parasite poussée entre les pierres du foyer…”

Et quelques heures plus tard, auprès de l’enfant morte, ceux qui l’ont involontairement conduite à la tombe, comprennent que son sacrifice ne doit pas demeurer stérile: ils tâcheront d’oublier les erreurs du passé.

L’oeuvre admirable de Théodore Barrière, transposée à l’écran, y acquiert encore de la vie et de la puissance. Les plus sceptiques ne pourront se défendre de l’émotion qui s’empare du spectateur aux scènes finales, admirablement jouées par les interprètes.


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